Volkswagen : Évaluation économique de l’impact sanitaire, environnemental et des autres coûts des émissions excédentaires non déclarées du Groupe Volkswagen entre 2009 et 2015 pour la province de Québec
Le scandale Volkswagen, aussi appelé « Dieselgate », est une affaire de tricherie environnementale révélée en septembre 2015, lorsque l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a découvert que le constructeur avait installé un logiciel frauduleux sur environ 11 millions de véhicules diesel dans le monde. Ce logiciel permettait de manipuler les tests d’émissions polluantes, en faisant croire que les véhicules étaient beaucoup moins polluants qu’ils ne l’étaient en réalité, avec des émissions de dioxyde d’azote (NOx) beaucoup plus élevées en conditions de conduite réelles.
L’Association qébécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) a intenté une action collective contre Volkswagen au Québec suite à ce scandale.
Sébastien Raymond, ingénieur en environnement et docteur en sciences de la terre était un des deux témoins experts :
« Les impacts environnementaux de la pollution atmosphériques et les coûts associés ne sont peu ou pas étudiés. La multiplicité des impacts et des types de polluants rend l’évaluation très complexe. Cette méconnaissance mène à une sous-estimation des coûts économiques. Il faut investir dans des études scientifiques pour estimer les impacts et les coûts de cette pollution sur la base de données actualisées et fiables. En plus d’être un enjeu de santé publique, la pollution atmosphérique est un enjeu environnemental majeur qu’il faut considérer ! »